Le début de la fin…

Photos de Diane Delehaye prises lors du week-end du 10 au 12 mai.

A l’heure où les rôles sont distribués, l’articulation des tableaux fixée, le premier filage effectué… l’aventure d’Antigone version Congrès 2013 n’a jamais été aussi proche de sa création publique, le 22 juin prochain.

Pour ce faire, une étape chargée en symboles et en heures de travail a d’abord été franchie lors du week-end du 10 au 12 mai, avec tous les courageux ayant répondu présent pour venir ou rester sur Lyon pendant le Week-end de l’Ascension !

En effet, ce sont tous les participants (ou presque) des centres sociaux acteurs de ce projet qui, depuis les 4 coins de la France, nous ont rejoints Salle Genton, et ont fait vibrer la MJC Laennec-Mermoz au cours de ces trois jours. Et ce fut particulièrement intense. Car chaque groupe « de région » a pu montrer, sous les yeux ébahis et émus des autres participants, leur tableau élaboré tout au long de l’année avec les différents intervenants associés au Grabuge, dont un « meneur » pour chaque centre : Leïla à Marseille, Sylvain à Wimereux (près de Calais), Géraldine à Amiens, et Winship à Clichy-Sous-Bois. Textes intimes et corps dansés ont donc rajouté une toute nouvelle dimension aux formes d’ateliers qu’avait connu le Choeur du Rhône jusque là : le spectacle, dont le Choeur est le fil rouge, prenait forme et sens.

Cette belle rencontre qui a pu se faire au cours du week-end a donc permis à chacun de prendre conscience de l’ampleur de la création, du sens de l’histoire d’Antigone, et de son récit, lorsqu’il est tenu par 100 personnes s’exprimant dans leur langue propre, qu’elle soit parlée, chantée, ou dansée.

C’est donc chargé de cet émouvant souvenir que le Choeur du Rhône s’est réuni une nouvelle fois Salle Genton ce lundi 27 mai. A la clé, travail des rôles, filage de scènes entières, dernières touches sur les textes écrits par certaines participantes pour l’épisode de la Colère, et surtout prise de repère avec les musiciens, Tony et Alaoua, qui accompagneront chaque intervention du Choeur, parlé et chanté.

La fin se fait proche, car l’implication de chacun est de plus en plus sensible, et les groupes de parole se resserrent en solides noyaux, qui bientôt tiendront les pupitres du récit d’Antigone.

Le travail n’est bien sûr pas fini, et alors que les groupes de région, maintenant retournés chez eux, peaufineront jusqu’au bout leur partition…

…le Choeur du Rhône se réunira encore lors d’une dernière répétition, le 16 mai prochain, en tenue, et avec les mots d’Antigone en tête !

Pour l’heure… Rendez-vous dans 21 jours !

Le Théâtre du Grabuge, qui met en scène le spectacle du samedi soir au Congrès, présentera sa dernière création « Les Illusions du provisoire » du 6 au 8 juin à la Maison des Métallos à Paris. Plus d’infos

Avril passe, et nous partons loin…

Au premier atelier, le chœur se sépare en deux. Les uns reprennent les chants vus la séance précédente avec Salah et Arnaud, pendant que les autres commencent à se répartir, voix par voix, les mots d’Antigone, du chef de chœur, ou des femmes de Thèbes, qui peuplent les épisodes d’ « Antigone à l’assemblée » et de « La misère à Thèbes ».

Cliquez sur le lien ci-dessous pour écouter un extrait de la répétition du choeur:

Répétition choeur

Au deuxième atelier, Allaoua et Tony, deux des musiciens qui seront aussi sur scène le soir du 22 juin, nous rejoignent. Et au fil des chants, Tony et son Caron magique entrent, Allaoua égrène des mélodies rythmées qui virevoltent et tous deux décollent nos pieds du sol. Et les hanches suivent, et les têtes suivent.. D’ailleurs il est question que Winship, la chorégraphe du spectacle qui est passée nous voir entre les deux ateliers, nous fasse danser tous ensemble, simplement..

Pour le moment, on s’envole..

Ca pousse !

25 mars : les graines du chœur du Rhône prennent racines et le projet se précise !

Le programme n’est pas de tout repos : creuser, bêcher encore d’avantage, à même le terrain, pour petit à petit faire pousser la belle plante qui s’annonce là, parmi les voix et les personnalités toutes différentes, qui s’exercent à raconter et chanter l’histoire d’Antigone.

Pour cela, après-midi et soir, nous nous sommes concentrés sur l’apprentissage des chants, d’exercices rythmiques ou des mélodies qui accompagneront les chants proposés par Salah et arrangés par Arnaud.

Après ce travail de mise en bouche, Leïla et Sylvain mêlent leur voix à celles des choristes pour s’essayer à la mise en son d’un des épisodes du spectacle : la montée chromatique du chant se glisse entre les mots d’Antigone, accompagne sa colère, jusqu’à ce que jaillisse… le Cri.

Déjà l’émotion collective commence à éclore dans les rangs des choristes. Déjà les voix singulières portent tour à tour Antigone, les gardes, ou le peuple affamé, et de plus en plus, des images se déploient et s’inventent au fil des propositions… Bientôt, celles-ci apparaîtront comme la trame définitive du spectacle qui sera donné le 22 juin, et dont les participants aux ateliers seront le cœur.

En attendant, le 15 avril nous poursuivrons ensemble la découverte du projet, et chaque voix se verra attribuer un rôle et une place propre.

A suivre… !

Plus d’infos sur le projet.

Premier atelier pour la création du choeur

La création partagée mise en scène par le Théâtre du Grabuge dans le cadre du 8e Congrès des centres sociaux réunira des groupes issus de centres de différentes régions de France. Le fil rouge du spectacle sera quant à lui porté par un choeur des Centres sociaux du Rhône et de Rhône-Alpes. Le premier atelier mené par le Théâtre du Grabuge pour la création du choeur a eu lieu le 21 janvier dernier à la MJC Laënnec Mermoz (Lyon 8ème). Retour en vidéo.

Réaliser une vidéo !

Réaliser une vidéo: vaste programme même si cela ne doit durer que 3 minutes. Bien sûr je dois me limiter au thème: « Il sera comment Mon monde demain ».

Alors si je prends tout cela dans l’ordre:

Réaliser une vidéo pour moi, c’est d’abord poser un regard sur le monde. C’est pas magique, c’est juste que, à partir du moment où je pose une caméra, quelque part, cela m’oblige à choisir LA portion d’espace que je vais filmer. En effet nos caméra, même si elle sont super-numériques et méga-technologiques, elle ne peuvent toujours pas filmer à 380°. Donc, je suis dans l’obligation de choisir une petite portion d’espace, un plan, qui associé à d’autres plans, vont au final faire un film, mon film. C’est à la fois simple et même temps c’est une terrible responsabilité. De plus lorsque je vais filmer, je dois aussi être attentif au son. Puisque faire un film, finalement, c’est passer un message à d’autres personnes de manière différée et en d’autres lieux (un peu comme les bouquins, d’ailleurs). Donc, je dois faire attention à rendre le message compréhensible pour ceux qui vont le regarder plus tard.

A suivre…

Thierry Léger, Thionville, 21 novembre 2012

Enchantée !

En juin 2012, la FCSF m’a confié la tache de mettre en scène une création artistique pour réunir sur l’immense scène de la SALLE 3000 à LYON le 23 juin 2013 des usagers, bénévoles, salariés, militants des centres sociaux de France.

J’avais rêvé un projet avec un titre provisoire « P(l)ages blanches », un spectacle fait de textes-témoignages, de chorégraphies, de chants, de musiques et de séquences filmées, à travers des récits de naufrages, d’explorations et de conquêtes, de tempêtes et d’accalmies pour dessiner de nouveaux horizons.

Depuis la rentrée, il s’agit de donner forme au projet idéal. Les appels à participations ont été lancés. Première étape : aller à la rencontre de ceux qui ne savent pas encore qu’ils seront les acteurs du spectacle. Depuis la fin du mois d’octobre, je découvre les propositions qui viennent des quatre coins de l’Hexagone. Aujourd’hui, je suis impatiente de découvrir ceux qui seront les acteurs de cette création. Demain, je pars à leur rencontre. Bientôt je vous les présenterai.

Sur mon chemin, je leur donnerai la parole. N’hésitez pas à nous interpeler en route !

A suivre…

Géraldine Bénichou, Lyon, 15 novembre 2012.

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